NOS "FIORETTI"
(nos petites fleurs"
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Kindy, la "kirvi "
aux bottines ...
Lorsqu'on habille tout beau un petit enfant pour le jour de son baptême,
rien n'est trop beau .Mais il arrive parfois que l'enfant bouge énergiquement
et que son costume se modifie au fur et à mesure qu'avance la cérémonie!
Les chaussures, par exemple, sont souvent baladeuses! C'est ainsi que
pour le baptême de Rayler, kirvi, Kindy, s'est retrouvée
avec, à la main les bottines qui avaient échappés
au pieds du bébé. Pour ne pas les perdre, elle les gardait
précieusement dans sa main. Et lorsque le rachail lui demanda si
elle était d'accord pour être une bonne kirvi pour Rayler,
elle répondit de bon cur: "Et ben oui, hein!" La
voyant avec ces bottines à la main, le rachail lui demanda de se
lever et de montrer à tout le monde ce qu'elle avait dans les mains.
C'est ce qu'elle fit de bon cur. Et tout le monde se mit à
rire. L'ambiance était bonne! On peut penser que Kindy sera une bonne kirvi et qu'elle saura ce qu'elle a à faire, grâce aux bottines baladeuses du jour du baptême de Rayler. Latcho drom à tous les deux!
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Quelques moules et deux citrons
Le soleil s'étirait à l'horizon..., les flamants roses
de leur vol ordonné passaient au dessus des caravanes, regardaient
les marais à l'intérieur des terres, comme pour annoncer
la tombée de la nuit...
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UN ENFAN ET DEUX GRANDES PERSONNES L'importance du nom ... Cette année, au pèlerinage des Gens du voyage à
Lourdes, j'ai rencontré une jeune voyageuse dont je connais la
famille : son mari m'a parlé, nous avons pris un café et
elle m'a montré sa petite fille, un beau bébé qu'ils
voulaient faire baptiser avant leur départ. ils avaient beaucoup
discuté sur le choix d'un prénom, ils n'étaient pas
d'accord. Pour lui, sa passion c'est chasse, alors il avait décidé
que sa fille s'appellerait "Chevrotine" et il ne voulait pas
en démordra. Sa femme avait protesté, mais soit par malice
soit par entêtement, il avait persisté, et çà
avait chauffé... Serge d'Honincthun, Histoire vraie LE HERISSON ET LES BERGERONNETTES. Joseph avançait péniblement sous un soleil de plomb. Il
tenait l'âne par son licou. Les pieds de la bête cherchaient,
au milieu de la pierraille une place où les poser. Un peu de sang
perlait de son sabot arrière. Marie sur le dos de l'animal, tenait
Jésus contre elle. Elle souffrait de voir l'enfant transpirer dans
ses langes, mais lui, souriait au regard inquiétant de sa mère.
Là-haut, dans le ciel l'Eternel voyait ces choses: le destin de
son Fils d'accomplissait. Il ordonna et les trompettes célestes
sonnèrent, les anges menèrent vers la terre un vol d'innombrables
bergeronnettes qui, en tournoyant autour de l'enfant, lui rafraîchissement
l'air du battement de leurs ailes. Et, sous le soleil torride du désert,
les nomades avancaient. Ils arrivèrent ainsi à un puits.
Joseph prit son outre mais Satan rodait. Il envoya dans un carrosse hideux
la Méchanceté, la Lâcheté et l'Injustice. Les
trois sorcières se mirent dans le coeur de trois bergers du désert
qui se trouvaient là. Joseph les salua très fraternellement.
Quand il eut rempli son outre, la Lâcheté dit au berger:
"Va et crève son outre." L'eau se répandit sur
le sable brûlant. L'Injustice dit au deuxième prend ton bâton
et frappe le. Et l'homme frappa Joseph qui tomba à terre. Alors
la Mécganceté qui était dans le coeur du troisième
lui dit: "Insulte-le, car c'est un Juif". Les trois misérables
virent les sorcières partir dans leur horrible chariot. Ils ne
se repentirent pas: De toutes manières, c'était un nomade,
un vagabond. Et il n'avait droit à aucune considération.
Les pauvres ignorants riaient du bon tour qu'ils lui avaient joué.
Et lui, là-bas, courbé par la douleur et la fatigue avançait,
l'outre vide. Pendant ce temps, un Manouche, avec le même attelage
avançait, lui aussi sur la piste du désert. Son outre était
bien rempli. Depuis plusieurs jours, il cherchait un compagnon de route.
Mais il était lui aussi nomade et aucun des voyageurs ne le voulait
avec lui. Il était d'une forte taille et sa force égalait
sa générosité. Souvent, il aurait, de son bâton,
réctifié les injustices. Mais son coeur généreux
lui dictait une conduite plus humaine. Il se mit à l'ombre de rochers
avec sa femme et ses nombreux enfants Pour manger une bouillie de farine
de maïs et des figues sèches. Le repas était pauvre.
Mais l'homme était heureux. Ses enfants couraient en bonne santé
et robustes. Et il n'avait pas d'ennemis. Il prenait son instrument et
en tirait une mélodie joyeuse que sa femme écoutait aux
ravissements, tout en cuisinant. Soudain, il vit une spacelsa qui vint
sautiller auprès de lui. Les enfants lui jetait des pierres. Elle
revint et, inlassablement poussa un petit cri plaintif. Il demeura fort
étonné, car dans ces régions il n'avait jamais vu
auparavant un oiseau de cette espèce. Elle prit enfin son envol
et disparut. Ils mangèrent et reprirent leur route en chantant,
sous les ardents rayons de soleil. Tout à coup, le manouche vit
plusieurs oiseaux et il entendit qu'ils disaient: "Spacelsa Manus,
Spacels Manus, demen pani". Elles arrivèrent à son
outre et il leur versa à boire. Elles s'envolèrent derrière
un rocher que l'on voyait là-bas au loin. Elles revinrent et prirent
de l'eau dans leur bec et elles volèrent de nouveau vers le rocher.
Leur manège intrigua beaucoup notre ami qui alla voir ce qui se
passait derrière cette pierre. Le spectacle qui s'offrit à
lui remplit ses yeux de larmes, les bergeronnettes versaient l'eau qu'elles
avaient dans leur bec. .. dans la bouche d'un petit enfant qui tressaillait
de plaisir. Un homme Joseph, était à côté d'un
âne. Une femme, Marie, merveilleusement belle, regardait les oiseaux
célestes désaltérer leur Maître, assise sur
une pierre. Le Manouche courut à son outre et dispensa généreusement
l'eau fraîche à ces pauvres gens. Sa petite famille regardait,
apitoyée ces plus malheureux qu'eux et souriait quand Marie, reconnaisssante
leur attribuait son délicieux sourire. De l'enfant émanait
une lumière irréelle qui donnait joie à leur coeur.
D'autre part ils voyaient à plaisir des compagnons pour leur voyage.
Après une journée de repos, ils reprirent la poute ; les
auges et pacelsi chantaient, avce eux, la glaire du Très-Haut.
Marie était radieuse et tous étaient gais. Joseph et le
Manouche marchaient devant les enfants suivaient derrière et, de
temps en temps, lançaient des cailloux aux oiseaux qui chantaient
:"Spacelsa Manus Spacels Manus Et vint le jour de la séparation;
séparation pénible où chacun regrettait I'autre.
Les enfants Pleuraient, des pirres dans leurs mains en regardant Jésus.
Marie embrassa la manusni et Joseph serra la main velue du manus qui avait
mille peines à cacher ses larmes. Et les spacelsi chantaient,chantaient
toujours Marie dit au généreux et bon manouch :"Tu
as aidé le sauveur du monde. Cet enfant est Jésus, le Fils
de Dieu. Pour te remrcier,tu auras youjour une messagère qui t'avertira
que tu trouveras un compagnon digne de toi.Tu trouveras également,
où que tu soies,ta nourriture dans un buisson,et nul autre que
toi ne pourra la prendre sans piquer. Tradition Manouche recueillie par Yono RICHARD.
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