Walter Weil peintre allemand a exposé ces tableux sur le génocide:
plusieurs fois de suite aux Saintes Maries de la Mer, une fois à Perpignan.
Ces tableaux sont actuellement visibles au MEMORIAL DU GENOCIDE A WASHINGTON

Les nazis organisèrent de façon systématique l'extermination des Tsiganes. C'est dans tous les territoires occupés que les camps d'internement furent établis.
En France, dès le 6 avril 1940, avant même la demande d'Armistice, le gouvernement du Maréchal Pétain a ordonné aux Préfets "le rassemblement et l'internement des Tsiganes dans des camps officiellement appelés de Concentration".
Dans 56 camps en France 30000 Tsiganes français serint internés. Ces camps serviront de centre de regroupement pour l'extermination systématique.
La majorité des camps d'extermination nazis furent créés en Allemagne et en Pologne. Les cictimes tsiganes furent déportées d'Allemagne, d'Autriche, de Tchécoslovaquie, de Hollande, de Roumanie, de Russie, de Bulgarie, enfin de Grèce et d'Italie.
Le plus grand fut celui de Auschwitz-Bir Kenau. Les tsiganes étaient à leur arrivée tatoués de la lettre "Z" et devaient porter sur leurs vêtements le triangle noir des asociaux. Le docteur Mengele effectua sur eux ses infâmes recherches.
A Chelmo 5000 à 8000 Tsiganes furent assassinés. A Gross-Rasen plus de 3000 Tsiganes moururent pendant la première année. A Belzec l'évaluation varie entre 2000 et 6000.
Les Tsiganes Polonais du ghetto de Varsovie (200 personnes) furent gazés à Treblinka.On estime à 100 000 le nombre des Tsiganes qui moururent dans le camp de Sobibor.

L'instabilité actuelle de l'Europe de l'Est conduit les Tsiganes à un nouvel exode. Dans ces pays, ils sont menacés par des vagues puissantes de xénophobie et par milliers, fidèles à leur histoire, ils reprennent la route. Le parlement Européen leur a cependant fait leur place: depuis juillet 1990, ils ont été reconnus EHNIE EUROPEENNE.