Les Manouches catholiques aiment fréquenter les pèlerinages, tandis que les évangélistes (une des branches du Protestantisme) affectionnent les "assemblées".
Il faut dire d'abord que les Tsiganes en arrivant en Europe ont pris la religion du pays où ils ont le plus vécu (Catholique, Protestante, Orthodoxe, Musulmane)

« SAINTE SARA »

C'est en 1448 qu'ont été découvertes, dans la crypte, les reliques des Saintes. Mais reste le mystère  de Sara !... Elle est connue comme la Patronne des Gitans, mais elle n'est pas considérée comme telle par les autres groupes: Roms, Manouches, Sinti, Yéniches qui ne viennent au pèlerinage que depuis quelques décennies et ne manifestent pas le même empressement à son égard. Sara pose, pour les historiens, une énigme qui ne semble pas près d'être résolue.
LÉGENDES ?
La tradition provençale y voit la "servante", c'est-à-dire la "familière" des Saintes Maries en Palestine et leur compagne sur les bords du Rhône. Une tradition camarguaise voudrait qu'elle fût une gitane déjà installée sur ces rives et qui, la première aurait accueilli ici même, les exilés de Terre Sainte. Cette présentation ne manque pas de poésie, mais est-elle conforme à l'histoire qui ne signale pas la présence des Tsiganes et Gitans en France avant le XV° siècle ?
D'autres versions ont été également proposées: il s'agirait de Sara, l'Égyptienne, abbesse d'un grand couvent de Libye et fêtée par l'Église le 13 juillet. Ou encore d'une Sara qui figurerait dans un groupe de martyrs persans, avec deux Maries et une Marthe... et dont les reliques seraient parvenues jusqu'en Gaule. Enfin, un texte apocryphe, la lettre des Apôtres, remontant incontestablement au II° siècle, nous montre une Sara découvrant, avec Marthe et Marie, le tombeau vide et partant annoncer aux Apôtres la Bonne Nouvelle de la Résurrection du Christ. En vérité, nul ne sait qui est Sainte Sara, ni comment son culte s'instaura aux Saintes Maries de la Mer  où l'on venait la prier de très loin, avant la Révolution Française. La première mention de Sara se trouve dans un texte rédigé en 1521 dont le manuscrit se trouve à la bibliothèque d'Arles.
'un manteau et ce vêtement qu'elle a porté durant les fêtes devient, pour eux, lorsqu'ils le reprennent, une véritable relique.