Le Commissaire aux droits
de l'homme publie un rapport sur la situation des Roms en Europe
Strasbourg, 15.02.06 ? Le Commissaire aux droits de l'homme du
Conseil de l'Europe, Alvaro Gil-Robles, a présenté
aujourd?hui son rapport final relatif à la situation des
droits de l'homme des Roms, Sinti et Gens du voyage en Europe.
Les Roms comptent environ dix millions de personnes, présents
dans presque tous les Etats membres du Conseil de l'Europe. Dans
la plupart des pays visités par le Commissaire, la population
rom est confrontée à des obstacles considérables
dans la jouissance de ses droits fondamentaux.
Dans son rapport, Alvaro Gil-Robles relève que «
la trop longue histoire des discriminations et persécutions
perpétuelles vécue par les Roms doit s?arrêter
». Tout en exposant les principales violations de droits
de l'homme dont sont victimes les Roms, le rapport présente
également une série de recommandations afin de mettre
un terme aux discriminations dans le logement, l?éducation,
l?emploi, les soins et le traitement accordé par les autorités
publiques.
Le rapport appelle à un partenariat actif de toutes les
autorités, institutions et personnes concernées,
y compris les Roms eux-mêmes, pour mettre en place les mesures
nécessaires et garantir le plein respect des droits de
l'homme des Roms, Sinti et des Gens du voyage. Le Protocole 12
à la Convention européenne des Droits de l'Homme
relatif à la non-discrimination et la directive de l?Union
européenne sur l?égalité fournissent une
base légale pour ces efforts.
Enfin, le Commissaire aux droits de l'homme salue la création
du Forum européen des roms et des Gens du voyage qui permet
de mieux appréhender la diversité des communautés
Roms en Europe et amplifie leurs voix au sein des organes décisionnels
nationaux comme européens.
Le rapport final est disponible sur le site internet du Commissaire
aux droits de l'homme: http://www.coe.int/Commissionar.
Division de la Presse du Conseil de l?Europe
Tel: +33 (0)3 88 41 25 60
Fax:+33 (0)3 88 41 39 11
pressunit@coe.int
internet: www.coe.int/press
Contact:
John DALHUISEN, Bureau du Commissaire aux droits de l'homme
Tel. +33 (0)3 88 41 23 13, mobile +33 (0) 6 61 14 70 37
e-mail: john.dalhuisen@coe.int
SENAT PROJET DE LOI DE FINANCES
POUR 2006
AMENDEMENTprésenté
par
ARTICLE 67 TER
L’ARTICLE 67 TER est ainsi rédigé :
I.-« Après l’article 1595 ter, il est inséré
un article 1595 quater ainsi rédigé : » :
« Art. 1595 quater- I.- Il est institué une taxe
annuelle d’habitation des résidences mobiles terrestres,
due par les personnes dont l’habitat principal est constitué
d’une résidence mobile terrestre. Cette taxe est
établie pour l’année entière d’après
les faits existants au 1er janvier de l’année d’imposition.
II.- L’assiette de cette taxe est constituée de
la surface de la résidence mobile terrestre, exprimée
en mètres carrés, telle que déterminée
par le constructeur de cette résidence, arrondie au mètre
carré inférieur.
III.- Le tarif de la taxe est égal à 25 euros par
mètre carré.
IV.- La taxe est établie au nom des personnes qui ont
la disposition ou la jouissance, à titre principal, de
la résidence mobile terrestre considérée.
La procédure de paiement sur déclaration, prévue
à l’article 887, est applicable à la taxe
mentionnée au I. La taxe n’est due que pour la résidence
mobile terrestre principale.
La déclaration souscrite sur un imprimé selon un
modèle établi par l’administration, mentionnant
la surface de la résidence et le montant à verser,
est déposée au plus tard au 15 novembre, au service
des impôts du département de stationnement de la
résidence mobile terrestre le jour du paiement.
L’impôt exigible est acquitté, lors du dépôt
de cette déclaration, par les moyens de paiement ordinaires.
Il en est délivré récépissé.
V.- Les redevables de la taxe mentionnée au I sont exonérés
dans les mêmes conditions que pour la taxe d’habitation.
VI.- En cas de non-paiement, la majoration de 10 %, prévue
à l’article 1728 du code général des
impôts, est applicable.
VII.- Le contrôle et le contentieux de la taxe sont assurés
selon les règles et garanties applicables en matière
de droit d’enregistrement.
II. – « Le produit de la taxe est affecté
à un fonds départemental d’aménagement
des aires d’accueil des gens du voyage à hauteur
du montant perçu dans le département. Les ressources
de ce fonds sont réparties par le conseil général
entre les communes au prorata de la surface des aires permanentes
d'accueil prévues au II de l’article 1 de la loi
n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et
à l'habitat des gens du voyage. Les établissements
publics de coopération intercommunale peuvent être
affectataires des ressources de ce fonds dans les conditions prévues
au I de l’article 2 de cette loi. »
III. – « Les dispositions prévues aux I et
II s’appliquent à compter du 1er janvier 2007. »
TAXE D'HABITATION POUR
LES CARAVANES
Assemblée Nationale
Compte-Rendu Analytique Officiel
Extraits concernant la proposition de soumettre au vote de l’assemblée
du 23 Novembre un amendement relatif à la Taxe Habitation
pour les Gens du Voyage
Texte intégral disponible à l’adresse ci-dessous
:
http://www.assemblee-nationale.fr/12/cra/2005-2006/075.asp#P456_100837
M. le Rapporteur général - L'amendement 275 rectifié,
que la commission a adopté à l'initiative de M.
Chartier, vise à faire contribuer aux charges communales
les personnes qui habitent dans une caravane, à travers
une sorte de taxe d'habitation prenant la forme d'une vignette.
Il mériterait deux corrections : d'une part, le taux proposé
est un peu trop élevé ; d'autre part, il serait
souhaitable que les sommes ainsi collectées soient redistribuées
aux communes qui font l'effort de réaliser des aires d'accueil
des gens du voyage.
M. Jérôme Chartier - Cela fait trois ans que nous
déposons cet amendement. Je crois savoir que le Gouvernement
y est plus ouvert cette année, et je l'en remercie !
C'est un amendement de justice républicaine, les gens du
voyage étant jusqu'à présent la seule catégorie
de citoyens français à échapper à
l'impôt local.
M. le Ministre délégué - Cet amendement est
en effet très intéressant, mais il mériterait
d'être amélioré... J'émets donc un
avis favorable en précisant que, s'il est adopté,
nous essaierons d'en affiner les modalités au Sénat.
M. Augustin Bonrepaux - C'est la troisième fois qu'on nous
renvoie au travail du Sénat ! A quoi sert donc l'Assemblée
nationale ? Essayons plutôt d'apporter des améliorations
nous-mêmes ! Au nom du groupe socialiste, je vous propose
trois sous-amendements. Le 451 rectifié vise à ne
pas définir d'assiette minimale. Le 452 rectifié
tend à abaisser le taux de la taxe, qui, comme l'a dit
le rapporteur général est trop élevé
car avec une assiette minimale de 4 mètres carrés,
la taxe serait au moins de 300 euros ; nous proposons de le ramener
de 75 à 25 euros par mètre carré, soit au
minimum 100 euros. Enfin, le 450 rectifié tend à
attribuer le produit de la taxe aux seules collectivités
locales qui respectent leurs obligations en matière de
mise à disposition d'aires de stationnement. Allégeons
le travail du Sénat en les adoptant !
M. le Ministre délégué - Le troisième
me paraît une très bonne idée : je suggère
de le retenir ainsi que l'amendement 275 rectifié.
M. Jérôme Chartier - Je suis d'accord. En revanche,
je ne le suis pas pour passer de 75 à 25 euros, ni pour
supprimer l'assiette minimale. Il n'est pas normal qu'une famille
qui cumule une caravane d'habitation de 8 à 16 mètres
carrés, une caravane cuisine de 2,5 mètres carrés
et une caravane pour le fils aîné ne soit quasiment
pas taxée, quand d'autres familles paient des taxes d'habitation
élevées.
M. Jean-Pierre Brard - En vous écoutant, on a l'impression
d'être au salon du camping-caravaning ou à la foire
de Paris !
M. Jérôme Chartier - A Montreuil, vous n'avez pas
de problème...
M. Jean-Pierre Brard - Nous avons 800 résidents tsiganes
! Et c'est justement mon expérience qui me conduit à
juger particulièrement pertinent l'abaissement à
25 euros par mètre carré. Si le taux est trop élevé,
les assujettis potentiels ne seront que des assujettis virtuels
: ils n'acquitteront pas la taxe. On ne pourra pas la recouvrer
car ces familles sont bien souvent insolvables.
M. Augustin Bonrepaux - Je remercie le ministre d'accepter l'un
de nos sous-amendements : c'est une première ! Mais il
serait bon également de passer de 75 à 25 euros
sans attendre le choix des sénateurs...
M. Charles de Courson - Une question : les dispositions d'exonération
et de plafonnement à 4,3% du revenu sont-elles applicables
? (Sourires)
Les sous-amendements 451 rectifié et 452 rectifié,
successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.
Le sous-amendement 450 rectifié, mis aux voix, est adopté.
L'amendement 275 rectifié, ainsi sous-amendé, mis
aux voix, est adopté.
M. le Président - La persévérance est récompensée
!
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Rapport général sur le projet de loi de finances
pour 2005 (extrait)
Après l'article 68 Amendement
présenté par M. Jérôme Chartier :
Insérer l'article suivant :
Après l'article 232 du code général des impôts,
est inséré l'article suivant: « Art. 233.-
I.- Il est institué, à compter du le janvier 2006,
une taxe annuelle de résidence représentative de la
taxe d'habitation, due par les personnes dont l'habitat est constitué
à titre principal d'une résidence mobile terrestre,
lorsque ces personnes n'ont pas acquitté de taxe d'habitation,
au titre de l'année précédente, pour leur résidence
principale. « II.- L'assiette de la taxe est constituée
de la surface de la résidence terrestre, exprimée
en mètres carrés, telle que déterminée
par le constructeur de la résidence mobile, sous réserve
des éventuelles modifications apportées ultérieurement.
La surface fait l'objet d'une déclaration annuelle, mentionnée
dans la déclaration de revenu du contribuable de l'année
au titre de laquelle elle est due, auprès des services chargés
de l'établissement de la taxe. « Cette assiette
ne peut être inférieure à 4 mètres carrés.
« III.- Le taux de la taxe est égal à 75 euros
par mètre carré. « IV.- La taxe est établie
au nom des personnes qui ont, à quelque titre que ce soit,
la disposition ou la jouissance, à titre principal, de la
résidence mobile considérée. Elle doit être
acquittée à la mairie du lieu d'implantation au plus
tard le 15 septembre de l'année pour laquelle elle est due.
En cas de non paiement, une pénalité de 10 % du montant
dû est applicable. « V.- Les dispositions des articles
1413 bis à 1414 A sont applicables à cette taxe.
« VI.- Le contrôle, le recouvrement, le contentieux,
les garanties et les sanctions de cette taxe sont régis comme
en matière de taxe d'habitation. « Le redevable
reçoit un timbre attestant du paiement de la taxe, qui doit
être apposé de manière visible sur la résidence
mobile au titre de laquelle la taxe est due. « VII.- Les
modalités de mise en oeuvre du présent article sont
précisées par décret en Conseil d'Etat. »
(www.assemblee-nationale.fr/12/rapports/r1863-t3-04.asp)
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COMMUNIQUE DE PRESSE
des associations des gens du voyage
Une «taxe d’habitation» pour les gens du voyage
La France n’est ni un Etat de Droit, ni un Etat d’égalité
des droits.
En effet, on constate une fois de plus qu’il existe dans
notre pays une «classe» de «sous-citoyens».
Bien qu’étant citoyens français depuis souvent
plusieurs siècles, ils ne peuvent jouir du plein exercice
de cette citoyenneté puisqu’ils en sont empêchés
par des dispositions «légales» ou réglementaires
dans certains cas (conditions d’accès à des
documents d’identités «normaux», existence
de documents d’identité «ethniques»),
et dans d’autres cas, par le non-respect, en toute impunité,
de lois de la République (loi dite Besson, diverses lois
dont la loi SRU, concernant l’habitat et règlements
notamment dans le domaine des affaires sociales).
De plus, ils sont sans cesse rappelés à leurs devoirs
de citoyens dans les tribunes médiatiques et politiques,
y compris aussi par des dispositions légales répressives
parfois dures, et, de plus, ethniques.
Un petit sommet de l’iniquité vient d’être
atteint, il y a deux nuits, par le législateur à
l’Assemblée Nationale (ce genre d’amendement
est souvent nocturne) qui s’exonère par ailleurs
de l’obligation d’appliquer les lois adoptées
par leurs prédécesseurs.
Les gens du voyage, discriminés dans tous les domaines,
et notamment dans son droit à l’habitat, vont devoir
payer une taxe compensatoire similaire à la taxe d’habitation,
alors que l’égalité des droits est loin d’être
une réalité pour eux.
Gageons qu’il faudra attendre certainement encore très
longtemps, pour que leurs droits aux aides à l’habitat
soient enfin respectés.
Pour que les valeurs républicaines d’Egalité,
Liberté et Fraternité, deviennent également
être une réalité pour les gens du Voyage,
tous ensemble, unis, ils se mobiliseront et feront valoir leurs
Droits.
Dès aujourd’hui, une audience est demandée
aux parlementaires des différents groupes politiques, et
un rassemblement à l’appel de leurs nombreuses associations
n’est pas exclu dans l’avenir proche.
Associations signataires :
SOS Gens du Voyage
Association Goutte d’eau
FNASAT Gens du Voyage
ASNIT
|
Une taxe d'habitation
pour les gens du voyage © Le Nouvel Observateur
23 novembre 2005
L'Assemblée nationale a voté un amendement créant
une sorte de taxe d'habitation de 75 euros par mètre carré
sur les "résidences mobiles".
L'Assemblée lors de la déclaration de politique générale
prononcé par Dominique de Villepin (AP)
L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de mardi
22 à mercredi 23 novembre un amendement créant une
sorte de taxe d'habitation sur les "résidences mobiles",
essentiellement destinée aux gens du voyage, lors de l'examen
du budget 2006.
L'amendement déposé par l'UMP, Jérôme
Chartier, prévoit de prendre de se baser sur la surface en
mètre carré de la résidence mobile, la surface
prise en compte ne pouvant être inférieur à
4 mètres carrés.
Le montant de la taxe s'élèvera à 75 euros
par mètre carré.
L'Assemblée nationale aussi adopté un sous-amendement
du PS Augustin Bonrepaux qui prévoit que le produit de cette
taxe aillent aux collectivités qui "respectent leurs
obligations en matière de mise à disposition d'aires
de stationnement" pour les gens du voyage.
Les réactions
NOUVELOBS.COM | 23.11.05 | 17:59
Voici les premières réactions au vote par l'Assemblée
nationale d'un texte instaurant une taxe d'habitation de 75 euros
par mètre carré sur les "résidences mobiles":
James Dubois, président de l'association "La vie du
Voyage": "C'est une somme exorbitante, les gens ne pourront
jamais payer!". Pour Charles Delage, de la même association,
80% des gens du voyage ont en moyenne deux caravanes: une pour les
parents d'un format standard de 7mX2,50, la seconde pour les enfants
de 4,70X2,50. "Je n'ai pas calculé, dit-il, mais ça
revient à la taxe d'habitation d'un château!".
"On nous fait payer notre tombe", ajoute-t-il. "Et
nous, ajoute-t-il, des aires d'accueil, on n'en veut pas. Les vrais
nomades comme nous veulent des champs, des terrains libres".
James Dubois, qui affirme que son association représente
"des gens du voyage, français depuis plusieurs générations,
des commerçants", s'insurge contre cette nouvelle mesure
qu'il juge "discriminatoire". "Nous n'avons jamais
été considérés par l'Etat comme des
Français comme les autres", dit-il.
La preuve, ajoute-t-il, "les sédentaires ont une carte
d'identité qu'ils doivent renouveler tous les dix ans, alors
que nous, les nomades, avons un carnet de circulation qui doit être
signé dans les commissariats tous les trois mois".
Désiré Vermeersch, président de l'Association
nationale et internationale des tziganes, assure pour sa part que
"c'est l'affolement complet". "L'annonce nous a pris
en pleine face!", ajoute-t-il. Désiré Vermeersch,
qui affirme avoir rendez-vous avec des élus "ce soir",
assure n'avoir jamais été consulté et dit "tout
ignorer" de la façon dont la perception de la taxe va
s'organiser.
Il remarque que "jusqu'ici, les caravanes n'avaient jamais
été reconnues comme des habitations" et se pose
la question de savoir si "dorénavant, les gens du voyage
pourront prétendre aux allocations-logement".
Paul Azaïs, de l'association La goutte d'eau à Toulouse
résume pour sa part : "On se sent perpétuellement
mal aimés".
André Luzy, du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié
entre les peuples (Mrap), indique que la population "Rom"
est estimée entre 300.000 et 500.000 personnes en France,
dont 100.000 sont des voyageurs, dénommés par l'administration
depuis quelques années sous le terme Gens du Voyage. A l'heure
actuelle, seules 6.000 places de stationnement sont disponibles
sur les aires d'accueil réservées aux gens du voyage
par certaines communes, alors que le nombre de places nécessaires
se situe "au minimum à 30.000", estime André
Luzy. |
Le 24 novembre 2005 UNE
TAXE SUR LES CARAVANES DES GENS DU VOYAGE :
PROVOCATION ou IGNORANCE ? Alors que se succèdent
les dispositions financières et fiscales en faveur des
catégories les plus favorisées, un amendement du
député Chartier, a surgit dans la nuit du 22 au
23 novembre pour proposer une recette miracle au Ministre du budget
: une taxe sur les résidences mobiles ( les caravanes)
des gens du voyage, à raison de 75,00 € le m2 ( soit
environ 700€ à 1000 € pour une caravane de 9
à 12m2).
Chacun appréciera que cette taxe d’habitation , déguisée
en « vignette » ou inversement, serait d’un
montant nettement plus élevé que pour un F2 de 20
à 30 m2 dans tous les logements de France, et qu’il
n’est prévu aucun abattement qui s’applique
généralement dans toutes les communes ( abattement
à la base, spécial, pour enfants à charge,
pour non imposition sur le revenu,… ).
Cette discrimination flagrante est-elle une « bourde »,
une provocation maladroite et grossière, ou le résultat
d’une panique nocturne de députés traumatisés
par les besoins de recettes dans le budget de la Nation ?…Nous
ne pouvons imaginer que ce soit la réponse faite au Président
de la République qui vient justement de stigmatiser les
discriminations avec force et solennité !
Les députés et le gouvernement savent-ils que la
caravane n’est pas reconnue légalement en France
comme un logement d’ habitation ? que la caravane même
installée depuis des années au même emplacement
n’est pas reconnue comme une adresse légale ? que
cet habitat « mobile » même s’il ne bouge
pas 11 mois sur 12, n’est pas reconnu comme une habitation
et qu’il n’ouvre pas le droit ni à l’allocation
logement, ni à l’APL, ni aux aides du Fond Solidarité
Logement, ni aux prêts aidés et à taux zéro,
et que les assureurs refusent souvent d’assurer !
Dans la logique des choses : on ne met pas la charrue avant les
bœufs, ça ne marche jamais!
De même on ne vote pas une taxe sur la caravane- habitat
avant d’avoir reconnu la caravane comme habitat ! ou bien
ce serait une taxe pour quoi faire?
Aussi nous invitons le parlement à voter sans délai,
un texte qui reconnaisse enfin la caravane comme un logement pour
l’habitat des Gens du voyage avec tout ce qui en découle
de plein droit : une adresse officielle, l’accès
au droit commun pour l’allocation logement, l’APL,
le FSL, aux prêts immobiliers aidés et à taux
zéro ( au lieu des taux à 20 %), à l’assurance
immobilière, à la prise en compte dans les PLU et
PLH, et bien sûr, ensuite, à l’application
de la taxe d’habitation sur les bases du droit commun..
Nous avons déjà beaucoup travaillé sur ce
sujet et des organismes très sérieux comme la Caisse
Nationale des Allocations Familiales ont des propositions toutes
prêtes suite à un long travail en concertation .
D’ailleurs il serait bon de solliciter la « commission
nationale consultative des gens du voyage » qui vient de
se reconstituer après deux années d’absence,
et qui pourrait donner un avis pertinent sur le sujet, car c’est
son rôle, et ses membres sont impatients de se mettre au
travail !
Les gens du voyage sont des Français à part entière,
avec tous les droits et les devoirs que cela implique. Aussi nous
invitons les députés et le gouvernement à
assumer l’application et les engagements des lois déjà
existantes, sur 3 priorités à l’égard
des Gens du voyage :
1. Appliquer enfin et réaliser les dispositions de la loi
de 1990, modifiée en Juillet 2000, sur « le séjour
et l’habitat des gens du voyage » qui aurait dû
être appliquée totalement en 2002 et qui est à
moins de 10 % de réalisations effectives en 2005.
2. Mettre en œuvre des réponses diversifiées
aux besoins réels de séjour et d’habitat des
Gens du voyage, en les ASSOCIANT CONCRETEMENT A L’ELABORATION
DES PROJETS.
3. Reconnaître la caravane comme un logement destiné
à l’habitat des Gens du voyage, avec l’ensemble
des droits et obligations qui s’y rattachent, pour mettre
fin à une discrimination flagrante qui n’a que trop
durer.
Les associations de notre Fédération, avec les
organisations et les Gens du Voyage, et de nombreuses associations
nationales et locales, sont prêtes à une mobilisation
massive pour obtenir :
- D’ABORD LA SUPPRESSION PURE ET SIMPLE DE L’AMENDEMENT
QUI PROPOSE CETTE TAXE . Le dialogue ne peut s’ouvrir qu’avec
le retrait de cet amendement.
- ENSUITE, LA RECONNAISSANCE LEGALE DES DROITS LIES AU LOGEMENT
POUR L’HABITAT-CARAVANE DES GENS DU VOYAGE.
Ce pas en avant est indispensable aujourd’hui, et trouve
un accord général dans les organismes et institutions
sociales, les caisses d’allocations familiales, les associations
et fondations engagées sur le logement et l’habitat,
les organismes et institutions qui luttent contre les discriminations,
et bien sûr les familles des Gens du voyage.
Il est temps que la représentation nationale se mette en
accord et en harmonie avec la demande unanime de ces organismes,
et réduise ainsi le fossé qui tend à se creuser.
Il y va de la crédibilité de nos institutions, de
nos lois et nos valeurs républicaines.
Il est du devoir et de l’honneur de l’Etat et de la
Représentation nationale d’être exemplaires,
avant de pouvoir demander, voire exiger des citoyens de l’être
à leur tour.
Michel MOMBRUN
Président de la FNASAT- Gens du voyage
Fédération Nationale des Associations Solidaires
d’Action avec les Tsiganes-Gens du voyage.
59 rue de l’Ourcq 75 019 PARIS
01 40 35 00 04
contact : michel@mombrun.com
06 81 00 63 84
|
Reçu par mail le 17 Octobre
2005
La mendicité avec enfant n'est plus un
délit
La Cour de cassation a relaxé une Rom
poursuivie en vertu d'un texte de Sarkozy.
Par Dominique SIMONNOT
vendredi 14 octobre 2005 © Libération
Une petite claque pour Sarkozy administrée, mercredi, par
la Cour de cassation elle-même.
Pour lire l'article complet: http://www.liberation.fr/page.php?Article=330974
Projection du film "Roms
en errance"
de Bernard KLEINDIENST
Samedi 24 septembre à 20h30
Cinéma l'Ecran
Place du Caquet
Métro Saint-Denis Basilique Ligne 13
Courrier reçu le 11 juin
2005
SCANDALEUX !
La mairie de Saint-Denis plus prompte à raser les bidonvilles
qu’à aider leurs habitants.Hier, mardi 31 mai 2005, la
mairie de Saint-denis a rasé au bulldozer le bidonville rue Fernand
Grenier.
Historique :Un bidonville officiel
Le terrain situé rue Fernand Grenier en face de la gare RER B
Saint-Denis Stade de France est habité depuis un an et demi environ
par une quarantaine de familles roumaines, tziganes majoritairement.
Elles y vivent dans des baraques de fortune sans eau ni électricité.
Il y a un an la mairie de Saint-Denis, propriétaire du terrain,
s'était engagée par écrit à trouver des
"solutions dignes et durables" grâce à l'acharnement
des habitants et au soutien du comité, après des dizaines
de rendez-vous, des centaines de coup de fils, plusieurs rassemblements
et manifestations. Cela s'est traduit par des résultats dérisoires
: le ramassage desordures, la mise à disposition de 4 toilettes
chimiques, du gravillon afin d'assainir le sol boueux et une promesse
constamment renouvelée jamais exécutée : la mise
à disposition d'un terrain aménagé pour l'ensemble
des habitants du bidonville.
Enfin, via un communiqué en date du 18 mai 05, la mairie déclarait
vouloir suivre avec ce terrain une "démarche similaire"
à celle qu'elle avaitentreprise avec un autre bidonville situé
zone de fret du Landy à la Plaine Saint-Denis où un protocole
avait été signé.
Une rafle a lieu dans sa ville et la municipalité ne réagit
pas !
Le 17 mai dernier une perquisition policière a eu lieu sur le
terrain. La perquisition s'est avérée être une rafle
de sans-papiers : 62 interpellations dont 37 liées uniquement
au séjour. La police a pris soins de systématiquement
séparer les familles en expulsant un des membres vers la Roumanie
et espérant que les autres le rejoignent par leurs propres
moyens. Dans les jours qui ont suivi la panique s'est emparée
des habitants restés sur le terrain. Nos visites n'ont rien pu
y faire et la mairie s'est faite remarquée par son silence, son
absence complète de réaction alors même
qu'elle les reconnaissait officiellement comme des habitants à
part entière de Saint-Denis depuis un an. Puis la panique s'est
transformée en peur. Traumatisés par une perquisition
réalisée avec deux hélicoptères, 200 CRS
où tout le monde
-enfants compris- a été menotté pendant plusieurs
heures et photographié,les habitants ont, pour la plupart, décidé
de rentrer en Roumanie rejoindre le membre de leur famille expulsé
quelques jours plus tôt . Seul
quelques uns sont restés.
Une aubaine pour la mairie
Hier, sans prévenir, sans se demander pourquoi le terrain était
quasi déserté, la mairie a profité de l'aubaine
pour envoyer ses bulldozers. Pour la première fois en un an et
demi d'existence de ce terrain les services municipaux étaient
d'une promptitude jamais égalée à ce jour! Les
quelques personnes venues réclamer des affaires ont été
repoussées par la
compagnie de sécurité travaillant pour la mairie. Voilà
deux ans que notre comité existe. Nous pensions qu’en deux
ans la
municipalité avait évolué sur sa perception des
bidonvilles. Malheureusement, au vu des derniers évènements,
nous nous interrogeons sur sa véritable volonté de travailler
à trouver des solutions. Pour autant, la problématique
des bidonvilles reste d’actualité à Saint-Denis.
La mairie doit respecter ses engagements de trouver des solutions "dignes
et durables".
Si elle reste sourde aux nombreux appels des gens de bidonvilles, nous
en conclurons que ses déclarations ne sont que de la poudre aux
yeux.
Le mercredi 01 juin 05
Le comité de soutien aux tziganes de Saint-Denis
Contact : roms_st_denis@no-log.org
Liens Yahoo! Groupes
Pour consulter votre groupe en ligne, accédez à :
http://fr.groups.yahoo.com/group/rromeurope/
Pour vous désincrire de ce groupe, envoyez un mail à
:
rromeurope-desabonnement@yahoogroupes.fr
L'utilisation de Yahoo! Groupes est soumise à l'acceptation
des :
http://fr.docs.yahoo.com/info/utos.html
Le
collectif Romeurope apporte son soutien sans réserve à
la pétition initiée par l'European Roma Information Office
qui dénonce les propos racistes et discriminatoires de l'ambassadeur
de l'Union Européenne, Monsieur Van der Linden, auprès
du gouvernement slovaque.
Les propos de l'ambassadeur ne sont ni plus ni moins que l'expression
d'une pensée néo nazie basée sur l'exclusion ethnique
pour en finir avec la question tsigane en Europe. La proposition de
l'ambassadeur d'intégrer par la FORCE les enfants rroms dans
un moule sociétal uniforme pour leur procurer un meilleur avenir
est une façon détournée de mettre en application
une politique qui consiste à éradiquer " le fléau
tsigane ". Une politique qu'Hitler, avec plus de détermination
et d'acharnement, il est vrai, a mis en application il y a plus de soixante
ans.
Nous rappelons (combien de temps faudra-t-il encore le faire ?) que
seul l'Etat allemand a reconnu le génocide des Rroms par les
nazis
Romeurope qui uvre
chaque jour pour la défense des Rroms dans leur demande d'être
enfin considérés comme des citoyens à part entière
en Europe, qui dénonce les violences policières menées,
au nom d'une politique hygiéniste qui ne se déclare pas,
contre une population désarmée, humiliée, bafouée
au quotidien - une population qui survit plus qu'elle ne vit, qui refuse
de considérer la question tsigane comme un problème économique
et/ou social, formule mensongère pour ne pas avoir à affronter
la réalité d'une discrimination ethnique généralisée,
qui refuse l'assimilation simpliste et injurieuse Rroms = bandes mafieuses
utilisée pour justifier les expulsions collectives (illégales
selon le droit international) de personnes martyrisées dans leur
propre pays du seul fait qu'elles sont Tsiganes, Romeurope exige
du gouvernement français, des gouvernements européens Membres
de la Commission Européenne, qu'ils se désolidarisent publiquement
d'un tel discours qu'ils appuient la demande d'ERIO de limoger immédiatement
l'ambassadeur Van der Linden qu'ils fassent en sorte que l'ambassadeur
Van der Linden soit définitivement radié de toute fonction
au sein de la Commission Européenne qu'ils considèrent l'antitsiganisme
comme un crime équivalent à l'antisémitisme, à
l'arabophobie et à toute forme de racisme qu'au nom de la démocratie
qu'ils représentent des excuses soient présentées
au peuple rrom.
Romeurope en appelle au Parlement Européen, aux Institutions
Chrétiennes, Juives, Musulmanes et laïques pour que leurs
responsables demandent des comptes et des éclaircissement à
la Commission quant à sa " vision " politique de la question
tsigane
Romeurope considère qu'une non réponse à ces
exigences équivaudra à une approbation du " programme
" fasciste de l'ambassadeur Van der Linden, représentant officiel
de la Commission auprès d'un gouvernement européen qui abandonne,
réalité facilement vérifiable, sa minorité
tsigane dans une situation de sous humanité.
Enfin, Romeurope note, avec une certaine satisfaction,
que si au moment des festivités qui ont précédé
et accompagné l'élargissement de l'UE, les Rroms furent
les grands oubliés des discours politiques et des enquêtes
médiatiques, involontairement ils sont rappellés à
la conscience européenne et deviennent les inoubliables si l'Europe
veut se construire un avenir démocratique.
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SOUTIEN aux RROMS de MONTREUIL
(reçu le 14 mai 2005)
RASSEMBLEMENT à l'appel du Comité de
Soutien de Montreuil soutenu par les organisations et les comités
de soutien du Collectif Romeurope mardi 17 mai
à 17 heures sur la Place de la Mairie de Montreuil (place Jean
Jaurès)
M° Mairie de Montreuil
Depuis plus d'une semaine, soixante Roms roumains sont
sans abri à Montreuil, parmi lesquels des nourrissons, des jeunes
enfants, des femmes enceintes : faut-il attendre une victime pour trouver
une solution ? Elles vivent dehors ou au mieux dans des voitures et
n'ont même pas pu installer des tentes pour les nuits.Ces familles
ont été expulsées la semaine dernière d'un
squat dont une partie avait brulé accidentellement. Elles avaient
déjà été expulsées en 2003 d'un autre
squat. Elles sont à Montreuil depuis 2000 avec des insertions
dans la commune, des enfants scolarisés... Ni les pouvoirs publics,
ni les collectivités locales proches ne proposent de solution
si ce n'est 3 jours pour certains en hôtel...
Au moment où le ministère de l'intérieur
renforce sa politique de répression vis a vis des sans papiers,
seuls des rapports de force puissants permettront que des solutions
d'hébergements décentes et durables soient trouvées.
Ce rassemblement de soutien doit être à la hauteur des
enjeux! Il est aussi nécessaire que les grandes organisations
des droits de l'homme et humanitaires, les organisations politiques
et syndicales, les collectifs, les élus s'engagent et fassent
des démarches pour que des solutions soient proposées
à ces familles en errance! Il faudra imposer des solutions par
une présence nombreuse et la constitution d'actions dans la durée.
NOUVELLES RECUES LE 7 JUILLET
2004
Lundi 5 Juillet : 52ème jour d'installation des familles roms
à Saint-Maur Très important Pensez à vouinscrire
pour des permanences soit en passant sur le terrain au 17 rue Bollier,
soit en téléphonant au 06 79 35 46 96
Quoi de neuf sur le terrain du 17 rue André Bollier et ailleurs
sur le département ?
A noter : A partir de la semaine prochaine, les réunions du comité
de soutien auront lieu les mercredis à 19h au lieu des mardis
sur le terrain de St Maur.
Réunion mercredi 7 Juillet
à 19h
Une fête aura lieu le 13 juillet au soir sur le terrain.
En septembre ( le 23 ou le 30) projection du film " Caravane 55 "
au cinéma Paul Eluard de Choisy le roi avec musique par le groupe
Rythms and Roms et débat.
Sur Saint-Maur, la commission initiative a préparé deux
courriers. Le premier pour les personnalités de Saint-Maur pour
simplement rétablir les faits sur le terrain de la rue Bollier
et la présence des familles Rroms pour tenter de contrer la désinformation
de la mairie. Le second auprès des organisations sensibles à
la cause des Rroms pour obtenir un soutien plus large tant financier que
militant.
Quelques infos sur l'initiative de la manifestation
régionale du 17 juillet
Le comité de soutien aux familles Rroms du Val de
Marne et les comités locaux du Val de Marne (Saint Maur, Choisy
le Roi, Vitry sur Seine, Bonneuil Limeil, Orly...) soutiennent toutes
les initiatives régionales et nationales des rroms et des soutiens.
Le comité de soutien de Saint Denis est venu présenter le
projet d'une manifestation régionale avec les rroms des différents
terrains et les soutiens. Une manifestation est prévue le 17 juillet
2004 à 14 heures. Trajet prévu: Place de Clichy au Ministère
de l'Intérieur. Une réunion de préparation a eu lieu
dimanche 4 juillet 15h devant la Bourse du travail de st-denis pour ensuite
partir ensemble sur le terrain du Hanul.
Des Rroms de Saint-Denis et de Montreuil ont décidé
de se mobiliser pour le droit de rester en France.
Avec les comités de soutien, ils se sont rendus sur plusieurs camps
et squats d'Ile de France : Aubervilliers, Pierrefitte, Saint-Michel sur
Orge, Bagnolet, l'Ile Saint-Denis ont répondu à leur appel.
La mobilisation est importante. Une manifestation est donc prévue
le 17 juillet 2004 à 14 heures.
Pour toute information et pour
signer l'appel des roms : roms_st_denis@no-log.org
PS : merci de relayer et faire signer aux organisations
de votre connaissance.
Des Hommes sans droits en Europe
Nous sommes tziganes de Roumanie et nous vivons en France
Nous sommes en France pour que nos enfants aient une vie meilleure, qu'ils
puissent aller à l'école, qu'ils aient des vêtements
et à manger et qu'ils bénéficient d'une éducation
civilisée.
Nous sommes partis de Roumanie chassés par la pauvreté,
le manque de travail et par la discrimination raciale.
En Roumanie nos enfants ne sont pas acceptés à l'école
car ils sont discriminés et la majorité est donc analphabète.
On nous refuse tout travail parce que nous sommes tziganes, pour cela
toutes les portes nous sont fermées.
En Roumanie, il n'y a pas d'aide médicale pour les tziganes. Si
tu n'as pas d'argent, tu n'as pas accès aux soins médicaux
et on te laisse mourir.
Nous ne voulons plus être expulsé de bidonvilles en bidonvilles
parce que nos enfants vont à l'école ici et que même
si ça nous coûte la vie on ne quittera pas la France.
Nous voulons des papiers avec l'autorisation de travailler pour avoir
une vie meilleure et pour ne plus être obligés de mendier.
Nous voulons des cours de langue française pour les adultes parce
que nous voulons nous intégrer dans la société française.
Nous voulons obtenir l'aide médicale pour mener une vie décente.
Nous vivons dans des bidonvilles et nous sommes victimes de la police
qui vient casser nos vitres et nos baraques, confisquer et déchirer
nos papiers ; ils nous expulsent.
Nous vous invitons tous à
participer avec nous àune manifestation le 17 juillet 2004
rendez-vous Place de Clichy 14h
Des Rroms de St-Denis et de Montreuil
NB : Les permanences se tiennent toujours régulièrement
mais ce sont souvent les mêmes militants-es qui viennent. Il nous
faut élargir aux réseaux associatifs et citoyens du département
pour les associer au soutien des familles roms de Saint-Maur.Plus que
jamais nous avons besoin du maximum de solidarité avec la présence
régulière et massive de soutiens par tranche de 2 à
3 h. Il faut toujours du monde le matin et dans la soirée. Pour
les nuits, il faut continuer à prévoir de 2 à 4 personnes.
Il y a beaucoup de taches pratiques à accomplir et
nous avons besoin du maximum de bonnes volontés. Vous pouvez également
soutenir financièrement les familles. Un téléphone
portable a été acheté ; son numéro le 06 79
35 46 96. Il restera sur le terrain ce qui permettra de pouvoir contacter
toujours quelqu'un.
Jean-Luc Millet, membre de la commission " Interventions
et communication " Militant du comité de soutien et de la
LDH 94Chaque citoyen, organisation peut utiliser ces CR pour tout compléments
et diffusion.
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